Marcher sur la ligne de l'équateur ....

Avoir un pied dans chaque hémisphère .....

Que cette idée me plait !!!!!

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Bienvenue au monument de la moitier du monde

" La mitad del mundo"

Qui se situe à 15 minutes de Quito

Pourquoi avoir choisi ce lieu comme emplacement d 'un tel monument? 

Tout simplement parceque c'est là, qu'en 1736, des explorateurs français ont calculé la position de la ligne de l'Equateur

200 ans plus tard, en mémoire à cette mission, fut construit ce monument ....

Depuis, tout un tas de personnes viennent se prendre en photo, un pied dans chaque hémisphère ...

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J'ai voulu faire pareil !!

Tadaaaammm ....

Hihi !! Oui oui c'est bien moi !

Si vous avez envie de faire pareil, le coloriage est ' Ici '

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Cependant .... Figurez vous que les savants du xvlll ème siècle se sont trompés ....

En réalité, la ligne passe 300 mètres plus loin !

Suite à des fouilles, les archéologues se sont même rendus compte que les incas connaissaient, bien avant que les savants français réalisent leur mission, la position exacte de la ligne de l'Equateur !!!

Comment cela est il possible ?

Voici un article très intéressant à ce sujet que je préfère vous donner en lien plutôt que de mal vous l'expliquer :

http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/102005929

 

En Equateur, il existe un train très très très atypique !!!

On le surnomme : Nariz del Diablo car durant son voyage il passe à côté d'un rocher ressemblant au diable ...

 La construction de la voie ferrée sur laquelle il circule a été réalisé au XXèmé siècle dans le but de transporter des hommes et des marchandises au travers de la cordillière des Andes

Celle ci a été très difficile à réaliser, ceci dû à l'escarpement du terrain où les rails ont été posé ...

Au bord des ravins !!

  

  

C'est difficile à croire et pourtant ces rails et ce train sont bien là !!

Frisson garanti !!!!!!

C'est l'un des trajets en train les plus périlleux au monde mais que de paysages magnifiques il traverse !

  

  

Cela fait malgré tout rêvé !

Auparavant, il reliait Guayaquil à Quito mais, à cause de sa vétusté et d'El Nino qui frappe régulièrement le pays,il ne peut rouler maintenant que sur un tronçon d'une centaine de kilomètres: 

De Riombamba à Alausi

 

Les voyageurs ont l'habitude de dire qu'ils savent quand ils partent mais pas quand ils arrivent ...

En effet, le train chemine très doucement sur le flan des montagnes, tombe régulièrement en panne et saute assez fréquemment de son rail ....

Une vrai aventure !!!!

Il y a même des gens voyagent sur le toit !!!!

  

  

Certains voyageurs parlent d'un véritable tour de manège et je veux bien les croire !!!!

 Voici quelques vidéos pour vous donner une idée du périple ...

https://www.youtube.com/watch?v=jLjFfmVMX1I

https://www.youtube.com/watch?v=v_vKPYS9pD4

 Sentiment après le visionnage de ces vidéos : Ils sont complètement fou !!!!

 

 

 

 

Le nom initial du chapeau de Panama est le "Sombrero de paja toquilla"

On croit que ces chapeaux viennent de Panama mais, en réalité, pas du tout ...

ils sont originaire de l'Equateur.

Cette confusion provient de son histoire :

Les fouilles archéologiques en Equateur ont confirmé que ce chapeau était déjà porté dans ce pays en 4000 avant JC

C'est au XVI ème siècle que les Espagnols le découvrent lors de leur colonisation de l'Equateur

Suite à cela, il sera présenté en 1855 en France, à la grande exposition universelle de Paris

Mais sa grande notoriété date de la construction du canal de Panama lors de laquelle des ouvriers du monde entier le porteront pour se protéger du soleil

Ceci attira l'attention de l'Amérique du Nord et n'échappa pas à Théodore Roosevelt qui, en 1906, le porta pour visiter le chantier

On parle depuis ce temps de "Panama Hat" qui signifie "Chapeau de Panama"

Théodore Roosevelt a ainsi fortement contribué à la popularisation de ce chapeau ...

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Ce chapeau est connu par sa forme, sa bande noir ou marron et sa légèreté

      

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Sa fabrication- méthode traditionelle :

La matière première est issu des feuilles d'un palmier d'Amérique du Sud: Le Carludovica palmata aussi appelé "Paja Toquilla"

     

Il faut déjà aller les chercher ...

Seules les jeunes feuilles sont utilisées.

On les ouvre pour prendre les filaments...

 

Il y a différentes façons de faire :

A Cuenca,les fibres sont plongées dans l'eau bouillante environ 20 minutes pour en faire partir la chlorophylle

On les fait sécher en les secouant quelques fois pour ne pas qu'elles se collent entre elles

Tandis qu'à Montecristie, elles sont séchées au soleil et blanchies à la fumée de souffre

 La tisserande consacre huit heures à la confection d'un panama basic et plusieurs semaines voir plusieurs mois s'il s'agit d'un Montecristi extra-fin, le plus luxieux de ces chapeaux

A Cuenca, le tissage se fait assis tandis qu'à Montecristi il se fait debout,penché sur l'ouvrage

Le tissage se fait avec des fibres humidifiés à partir du centre de la calotte vers l'extérieur

      

Ensuite il faut encore lui donner sa couleur, sa forme, sa taille et coudre autour le tissu...

Pour lui donner sa taille et sa forme, on utilise des moules

Et voilà comment cela se passe ...

  

Tadaaamm :

 

Bonjour

Ces jours ci nous avons eu la chance de beaucoup discuter avec Marianne qui a voyagé en Equateur en 2008

Marianne, c'est elle :

Elle nous a montré tout un tas de photos

Vous pouvez voir ma sélection de celles ci à cette adresse :

https://1drv.ms/f/s!AifxiLcWXX4Ta18pulbuM2efmNk

Après leur visionnage, j'avais encore de nouvelles interrogations

J'ai donc décidé d'interviewer Marianne pour partager avec vous ses réponses ...

C'est parti !!

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1) Pourquoi avoir choisi l'Equateur comme destination de voyage? Qu'est ce qui t'y a attiré ? 

(Moi c'est pour sa forêt et le fait que ce pays porte le même nom que la ligne ...)

Marianne : J'avais vu un reportage documentaire à la télé sur ce pays et j'avais alors flashé sur le côté très varié des paysages andins et de la platitude mais néanmoins très dense forêt amazonienne au sein de laquelle subsistaient encore, tant bien que mal, certaines tribus indiennes.

Et le hasard a fait que l'année suivante, sur le catalogue de voyage que j'ai feuilleté, un circuit en Equateur était proposé.

Aucune hésitation de ma part et Patrick fut lui aussi très enthousiasmé par le projet.

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2) Quel animal t'a le plus impressionné ?

Marianne : 

- le tamanoir (fourmilier géant) que j'ai vu passer devant notre bungalow . Il est passé tout tranquillement à un mètre devant moi, mais comme la nuit tombait, même si j'avais eu mon appareil photo sur moi, je ne suis pas certaine que le rendu ait été correct ! Voici une photo que j'ai trouvé sur le net :

Pour les autres animaux, voici un petit bestiaire :

- les iguanes (tu as des photos d'eux, à Guayaquil, dans les parcs, il y en a partout)

- les singes capucins (tu as des photos d'eux)

- Malheureusement nous n'avons pas vu de caïman car notre groupe faisait trop de bruit ...

Ni de bels oiseaux ceux ci se trouvant trop haut dans la canopée

Dans la forêt amazonienne, le jour, on entend toutes sortes de bruits d'oiseaux mais nous, européens, n'avons pas l'oeil pour les repérer !

Par contre dès la tombée de la nuit, les bruits d'oiseaux s'arrêtent pour laisser place à d'étranges bruits de batraciens et autres qui sont assourdissants... c'est impressionnant.

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3) Maman m'a dit que les bananes que l'on mange dans le pays où elles poussent n'ont pas le même gout que celles que l'on mange en France ... Est ce vrai??

Marianne :  OUI, c'est un régal, elles ont un goût complètement différent ce celles que nous importons.

En Equateur, on retrouve plus de 300 variétés de bananes. 

Petit rappel pour les Musa (ou bananiers), il ne s'agit pas d'un arbre ni d'une plante, mais d'une herbacée ou graminée !

Cependant, même si elles sont toutes le résultat d’hybridations (espèces Musa acuminata et Musa balbisiana), une distinction est faite entre les Bananes Plantains (Musa paradisiacal) et les Bananes Dessert (Musa sapientum). 

Les Bananes Plantains sont les seules qui nécessitent obligatoirement une cuisson alors que les autres, les « Bananes Dessert », peuvent être dégustées telles quelles. Comme bananes appartenant au groupe des « Bananes Dessert », on peut mentionner les bananes Cavendish. Les Bananes Plantains se différencient des autres bananes aussi à cause de leur quantité d’amidon qui est plus élevée et celle de sucre qui est plus basse. Chez nous, on ne trouve guère que des Cavendisch, les seules à pourvoir voyager en cales et à mûrir durant leur transport.

Les bananes sont riches en Vitamines A, B, C et E, mais sont aussi sources de calcium, magnésium, phosphore, fer… 

Elles sont très nutritives, donc parfaites pour les enfants et les personnes âgées.

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4) As tu goûté au cacao équatorien? 

Marianne : Oui, nous avons dégustaté un chocolat-cannelle chaud (un pur délice jamais égalé en France)

Sur la photo 1077M, prise en forêt amazonienne, tu vois de près une cabosse de cacaoyer coupée en deux.

Nous avons goûté la chair blanche qui est délicieusement sucrée et parfumée, mais dès que l'on arrive au noyau (ou fève), il ne faut surtout pas croquer dedans car, cela a un goût amer. La fève ne devient appréciable qu'après séchage, torréfaction et conchage...

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5) As tu goûté au cochon d'inde? J'ai lu que c'était une spécialité du pays !!! 

Marianne: malheureusement non, là-bas ils appellent cela le Cuy (prononcé "quouille")

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6) As tu eu peur dans le train Nariz del diablo ? 

Marianne : pas du tout, ce fut une expérience unique en son genre, le Riobamba (ou train des Andes) longe des ravins incroyables, semble toujours à la limite de tomber, cette impression est renforcée par la manière qu’à le train de progresser dans ces paysages : à chaque virage, les rails s’arrêtent, les aiguillages changent, le train recule, et avance à nouveau sur de nouveaux rails pour effectuer son virage et continuer sa descente. Le tout dans les décors que les photos ne peuvent correctement restituer.

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7) J'ai vu que dans la forêt amazonienne tu as été dans une tribu où il y avait des hommes tout nus ! 

Est ce que tu t'es sentie gênée ou eux l'ont ils été?

Marianne : absolument pas gênée!

Eux, ne semblaient pas gênés non plus par le fait que nous étions habillés. Cette tribu se nomme Waorani ou Huaorani.

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8) Dans tes photos, il y en a une avec des gros vers !! Est ce que cela se mange? As tu goûté?

Marianne : oui, chez les indiens Huaoranis, il est de convenance d'accepter ces gros vers blancs mais ni moi, ni Patrick n'avons pu y goûter,

L'un des membres du groupe en a mangé, c'est très particulier. Il s'agit de grosses larves blanches issues des bois morts des troncs de palmiers 

ou des raphias. Elles sont riches en protéines, minéraux et vitamines A et E, mais c'est quelque peu ragoutant ! elles ont paraît-il un goût de jus de poulet bien gras... 

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9) Quel est ce fruit avec lequel ils t'ont peint le visage?

Marianne : il s'agit du Roucou (Bixa orellana), un arbuste dont les fleurs sont roses et qui donnent des fruits rouges à épines remplis de graines, rouges elles aussi. Son fruit, le rocou (ou roucou, annatto, achiote) n'est pas comestible. 

Il est récolté puis séché pour en extraire la cire qui entoure les graines, très riche en bêta-carotènes (100 x plus riche que les carottes).

Les indiens d'Amazonie et des îles Caraïbes s'en servent comme pigment pour leurs peintures corporelles ou comme aromate.

La médecine traditionnelle lui prête de nombreuses vertus curatives. Le rocou sert aussi de crème solaire naturelle et permet d'éviter 

les piqûres d'insectes. Il est actuellement utilisé comme colorant alimentaire (code européen E160b). 

Certains fromages tels que la Mimolette, le Cheddar, l'Edam, le Rouy... lui doivent leur couleur orangée, de même que les biscuits à l'orange Chamonix. La croûte de certains Livarots et Reblochons est également lavée avec du roucou. 

Traditionnellement, il sert aussi à teindre les filets de haddock. C'est aussi un des ingrédients du recado rojo, une sauce pimentée mexicaine.

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10) A quels insectes appartiennent les gros cocons dans les arbres de la forêt amazonienne

Marianne : il semblerait, d'après notre guide, de larves de hannetons issues des troncs de palmiers...

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11) As tu eu peur des grosses araignées?!

Marianne : Autant je n'ai aucune peur des serpents...  A contrario, je suis arachnophobe, et tu as pu voir, sur les photos de l'école en pleine forêt amazonienne, que sur cette feuille séchée géante, il y avait une Tarentule tandis que sur une autre il s'agissait d'une Mygale. Les deux étant des araignées très dangereuses, voire mortelles...

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12) Qu'est ce qui t'as le plus plu dans ce voyage? Pourquoi?  

Marianne :

-     la beauté des paysages : les cultures andines en patchworks ou mosaïques (cf. nos photos - malheureusement, nous n'y sommes pas allés à la bonne époque car les moissons venaient d'être faites, mais avant les moissons, c'est encore beaucoup plus beau !)

-     la pampa, ses herbes andines de haute altitude, sa flore, ses plantes épiphytes etc...

-     la chaîne des Andes et leurs volcans souvent enneigés,

-     la GENTILLESSE des Equatoriens,

-     la propreté du pays que ce soit dans les villes où l'on pourrait manger parterre, ou dans les campagnes

-     la SECURITE du pays,

-     la diversité des fruits et légumes. Non seulement nous trouvons tous les fruits et légumes de nos régions septentrionales, 

mais aussi tous les fruits et légumes exotiques possibles et inimaginables.

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13) Aimerais tu y retourner un jour?

Marianne : Oui ! Je pense à  prendre un jour ou l'autre un aller sans retour pour l'Equateur, ou, à Quito, de nombreux français retraités s'y sont installés définitivement. Ce ne sont pas des paroles en l'air.

 

Voilà, j'espère avoir bien répondu à tes attentes et je l'ai fait avec grand plaisir.

Bisous à tous, Marianne

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MERCI BEAUCOUP MARIANNE, DE NOUS AVOIR ACCORDER, A MOI ET AUX LECTEURS DE MON BLOG,UN PEU DE TEMPS ET DE TES CONNAISSANCES, EXPERIENCES SUR CE BEAU PAYS

 

 

Aujourd'hui nous allons goûter au chocolat équatorien...

Le cacao est l'une des plus importantes productions de l'Equateur

C'est l'or noir de l'Equateur comme aime le dire les producteurs ...

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Un peu de son histoire :

D'après des études archéologiques assez ressentes , il est fort possible que l'Equateur soit le point d'origine du chocolat que nous aimons tant croquer ou mettre dans notre lait le matin !!

En effet, les archéologues ont retrouvé des poteries en céramique, vieilles de plus de 3300 ans avant JC, qui contenaient des restes de cacao ...

Cette découverte, faite dans le sud de l'Equateur, laisse penser que le cacao est consommé dans cette partie du monde depuis plus 5000 ans !!!

Ce n'est qu'au 16 ème siècle que l'Occcident découvre cette épice.

En effet, lors de la colonisation espagnol, le conquistador Hernan Cortes va goûter à une boisson épicée nommée "xocolatl" (à bas de cacao bien sûr!)

Cette boisson, une fois sucrée, devient un véritable phénomène de mode et le cacao fut dès lors très recherché !

Notre chocolat sucré du matin était né !

L'Equateur est resté durant au moins 3 siècles le premier exportateur de cacao

La place de leader lui fut prise par d'autres pays comme l'Afrique et l'Asie 

Cependant, ces deux derniers pays basant leur marché sur un cacao ordinaire, l'Equateur a pu ainsi resté présent grâce à ses fèves de grande qualité 

Le cacao d'Equateur est connu pour son gout floral et fruité inégalé 

Celui ci provient du fruit du cacaoyer: la cabosse

La cacaoyer fournit plus d'une cabosse par an et chaque cabosse comprend entre 25 et 75 fèves

Voici comment est fabriqué le chocolat que nous aimons tant manger :

1) La récolte

La cueillette du cacao a lieu entre les mois d'octobre et de mars.

Il peut y avoir deux récoltes par an mais la première est beaucoup plus importante

Elle se fait à la main à l'aide d'outils très tranchant avec un long manche pour pouvoir atteindre les fruits les plus hauts

     

2) L'écabossage

Lorsque l'on ouvre les cabosses on aperçoit des graines dans une pulpe blanche.

Les cabosses changent de couleur, passant du violet au marron.

Il faut enlevé les graines de la pulpe car sinon elles vont germés.

3) la fermentation

Grâce au soleil les graines transpirent et la fermentation commence.

De son côté, la pulpe se transforme en alcool.

La fermentation empêche les graines de germer.

Les graines de couleur jaunâtre passent alors à une couleur chocolat qui devient très appétissante.

Les substances amères disparaissent pour faire place à la merveilleuse odeur du chocolat.

C'est seulement à partir de là que l'on peut l'appeler la graine : "fève de cacao"

 

Si on laissait les fèves en l’état après fermentation, elles ne tarderaient pas à moisir.

Le séchage se fait en plein soleil, les fèves sont étalés sur 10 centimètre d'épaisseur.

Il faut attendre une semaine.

4) nettoyage des fèves

Il reste toujours des impuretés mélangées aux fèves et il faut les enlever

Pour cela, on utilise diverses méthodes comme le brossage

5) concassage et torréfaction

Pour la torréfaction, deux procédés existent :

On peut, soit débarrasser les fèves de leurs enveloppes puis les broyer avant de les torréfier, soit on les torréfie entières et c’est au cours de cette opération que les enveloppes se détachent toutes seules.

C’est au cours de cette opération que tout l’arôme du chocolat se développe.

torréfaction : action d'exposé un aliment à un feu direct. Pour le cacao c'est un brassage des fèves à 180° durant une trentaine de minute

6) broyage

Une fois refroidit, on broie les fèves.

7) Affinage et concassage

Pour lui donner le gout que l'on connait, on ajoute des ingrédients comme le sucre, crème, vanille,....

Ce mélange se fait à 50°

Puis il est de nouveau broyé 

On obtient enfin la poudre fine que l'on connait

8) conchage et fabriquation des tablettes de chocolat

Pour obtenir un produit de haute qualité, on pratique le "conchage".

Le conchage à sec se passe dans des conches rotatives et permet de supprimer encore de l’humidité

 Ensuite,on ajoute du beurre de cacao pour fluidifier la pâte qui devient plus onctueuse, c’est le conchage liquide.

Pour un moulage de qualité on rajoute de la lécithine.

Pour donner un bel éclat soyeux au chocolat il convient de lui faire encore subir quelques opérations

 Tout d’abord, on le laisse refroidir pendant quelques heures puis lorsqu’il atteint 28°C, on le fait réchauffer jusqu'à 32.C.

Ce procédé permet au chocolat d’être satiné et cassant juste comme il faut.

A partir de ce moment, on peut le mouler pour le transformer en tablettes ...

L’opération, qui consiste à donner cette belle apparence satinée au chocolat, s’appelle le tempérage.

Bon je vous laisse ! C'est l heure du gouter !