• La corrida (course de taureaux) fait partie des traditions espagnoles les plus connues au monde mais aussi l'une des plus polémiques ...

    Celle ci est pratiquée essentiellement en Espagne mais aussi au Portugal, en Amérique latine et dans le sud de la France.

    En Espagne, la corrida est très populaire : C'est le deuxième spectacle le plus suivi, après le football.

    Une moyenne de 1800 spectacles par an incluant 10 000 taureaux.

    (Données ne prenant pas en compte les courses de jeunes taureaux qui feraient facilement doubler ces chiffres)

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    La corrida: Notre sujet de réflexion du jour !!!!

    yes

    Les premières questions auxquels nous avons voulu répondre avant de nous demander ce que nous pensions de tout cela est :

    Qu'est ce que la corrida et en quoi cela consiste exactement ?

    La corrida est un spectacle qui se pratique dans une arène.

    Elle consiste en un combat à l'issue duquel le taureau est tué par l'homme ...

    La corrida dure en moyenne 20 minutes et se passe en trois temps :

    - Lors du premier temps : Deux hommes appelés "les picadors" affrontent le taureau et le blesse à l'aide de long pique dans le but de l'affaiblir, de voir comment il se comporte et le matador affronte l'animal avec une cape rouge.

    Ce qu'il faut savoir : Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la couleur rouge qui excite le taureau car il ne la perçoit pas, cependant il est très sensible aux mouvements et ce sont ceux ci qui le stimule.

    - Lors du deuxième temps : Des hommes appelés banderilleros, sinon le matador, piquent trois banderilles sur le dos du taureau en lui faisant face.

    Résultat de recherche d'images pour "banderilles" 

    Et le matador affronte le taureau sans sa cape.

    - Le troisième temps est la soumission du taureau à bout de force et sa mise à mort par l'épée du matador...

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    Lors de ce combat la matador est vêtu d'un costume bien particulier.

    Résultat de recherche d'images pour "matador" 

    En effet, celui ci porte un costume de couleurs vives,en soie, avec des broderies dorées ou noires.

    Ce costume pèse une dizaine de kilo et comprend:

    - Une veste

    - un gilet 

    - un pantalon moulant 

    - une chemise blanche 

    - une cravate en soie de couleur vive 

    - une large ceinture 

    - des bas

    - des chaussures légères

    - une toque noire

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    A présent que nous avons expliqué ce qu'est la corrida nous avons donc essayé de comprendre ...

    Car, bien évidemment, l'exposition des faits a amené des questionnements et notamment :

    Pourquoi est ce que l'on fait ça !??!

    L'occasion idéale pour expliquer les polémiques autour de la corrida et exposer les deux thèses.

    En effet, pour certain la corrida est un spectacle et bien plus ! Pour eux c'est un art, une tradition très ancienne à laquelle ils tiennent.

    Pour eux, la corrida fait partie de l'identité de l'Espagne, de la culture espagnole.

    Pour d'autre, c'est une aberration, l'incompréhension que l'on puisse faire souffrir un animal, le soumettre et le tuer pour simplement se divertir ...

    La polémique est toujours d'actualité et créé de fortes tensions.

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    Jusqu'alors, dans nos recherches, nous avons regardé la corrida de l'extérieur ...

    Avant tout débat avec mon loulou, j'ai également voulu qu'il ai une vue de l'intérieur et pour cela nous avons écouté cette chanson de Francis Cabrel dans laquelle c'est le taureau qui s'exprime ... 

    La corrida de Francis cabrel :

    https://www.youtube.com/watch?v=m1ET6SEtwbc

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    Un sujet pas très facile à aborder et pourtant incontournable ...

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Quoi de mieux qu'une bonne recette de cuisine pour poursuivre notre voyage !!!! 

    Merci Papa pour cette délicieuse paella maison !!!

    LA PAELLA

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    Avant la dégustation, partons à la découverte de l'origine de la paella !

    L'histoire de la paella débute au VIII ème avec l'invasion des Maures en Espagne.

    Ceux ci ont conquis et occupé Valence et y ont importé le riz qu'ils ont découvert en Irak par la suite ...

    Ce ne sera qu'au XIII ème siècle que le riz sera véritablement cultivé à Valence, après la reconquête de la ville par les chrétiens.

    A cette époque, il était de coutume de préparer des plats à base de riz dans des plats en terre lors de fêtes familiales ou religieuses mais cela ne s'appelait pas encore "paella" ...

    Ce n'est qu'au XIX ème siècles que la paella va être inventée et ceci dû à deux événements :

    - Le premier événement fut l''industrialisation qui permis la création d'une poêle en métal avec non pas un manche mais des poignets ce qui permis aux paysans de pouvoir transporter et cuisiner leurs plats de riz dans les champs.

    Cette poêle devenue d'une grande utilité se nomma "paella" !!

    Et oui ! A l'origine, "paella" est le nom de la poêle dans laquelle on faisait le riz au XIX ème siècle !!!

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    - Le second événement fut l'amélioration du niveau de vie de la population qui pu se permettre d'ajouter au riz des légumes et, les jours de fête: du poulet, du canard et du lapins.

    C'est véritablement lors de l'exportation de ce plats au delà de la région de valence qu'il pris sont nom "paella valenciana"

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    Côté recette il existe une grande quantité de variantes à la paella mais comme vous l'avez compris juste au dessus 

    La vrai paella...la vrai de vrai... est la paella valenciana.

    Résultat de recherche d'images pour "paella valenciana" 

    Vous trouverez sa recette ainsi que celle de ses variantes sur un magnifique site appelé : La bible de la paella !!!

    Voici le lien : http://www.la-bible-de-la-paella.fr/

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    Ce site est une véritable mine d'or, nous y avons également trouvé pas mal de truc et astuces pour réussir une bonne paella 

    comme le fait de bien choisir ses produits, la faire au feu de bois dans l'idéal, n'utiliser qu'une cuillère en bois,....

    Nous y avons également trouvé pas mal d'erreur que nous commettons lorsque nous faisons la paella en France et qui sot facilement évitables comme : le fait que l'on ne doit pas y mettre de chorizo, on ne doit pas la remuer, on ne doit pas laver le riz,.....

    happy

    Pour finir cet article, il est important de savoir que si l'on respecte la tradition, il y a une manière de manger la paella!!

    En effet, celle ci doit être servi dans sa poêle. Chacun se met autour muni d'une cuillère en bois et la mange directement dans le plat !

    Ceci nous a beaucoup plus !!

    Résultat de recherche d'images pour "paella valenciana"

    Miam miam !!

    tongue

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Je ne sais pas vous, mais nous nous adorons les marchés !!

    Les odeurs, les couleurs, l'ambiance,....

    C'est pourquoi, aujourd'hui, nous avons décidé de parcourir le grand marché de Barcelone :

    LA BOQUERIA

    Pour cela nous avons choisi cette vidéo d'une 40ène de minutes :

    http://1drv.ms/1DbSrNk 

    Elle nous a permis de découvrir l'immensité de cet espace, la variété des produits régionaux de la Catalogne et de partir à la rencontre des gens qui font vivre ce grand marché ...

    happy

    (ce lien ne marche malheureusement plus et nous ne sommes pas encore parvenu à en trouver un autre d 'une si bonne qualité ...dsl)

     


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  • Quelle belle découverte ce matin !!!!

    Nous avons rencontré un professeur d'espagnol très amusant !!!

    Mr Tio Spanish

    Résultat de recherche d'images pour "tio spanish" 

    Nous avons commencé à regarder ses vidéos ...

    Elles sont vraiment géniales pour apprendre la langue et la culture espagnole !!!

    C'est par ici : https://www.youtube.com/user/TioSpanishfr/videos

    tongue

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "LIVRE OUVERT"

     

    Une veuve a sept fils. Elle est pauvre. Elle est même la plus pauvre de tout son village. Une année, la famine sévit dans le pays et les pauvres, déjà tellement pauvres, touchent le fond de leur misère. Ses sept fils décident de partir gagner leur vie à travers le vaste monde. Ils partent avec des pieds de plomb, désespérés de laisser leur mère tant aimée.

     

    Ils voyagent longtemps allant de ville en ville mais ne trouvent pas de travail. Ils sont trop jeunes, trop nombreux, trop maigres.De jours en jours, ils ont de plus en plus faim et sont de plus en plus fatigués. Ils dorment le ventre vide dans les bois, dans les fossés ou sur le bord des routes.

     

    Un matin, que le temps est particulièrement mauvais, que la pluie tombe à verses, qu’un vent glacé souffle entraînant à sa suite des nappes de brouillard, qu'ils sont transis de froid, mouillés de la tête aux pieds et tellement désespérés d’être en si mauvaise posture, ils se trouvent juste devant les murs délabrés d’un château. Ils frappent à la porte mais personne ne vient leur ouvrir. Ils poussent le vantail et se trouvent dans une cour vide. Pas de chiens de garde, pas de chevaux dans les écuries, pas de lumière derrière les vitres brisées. Ils se dirigent vers ce qui semble être le corps du logis. Ils appellent mais seul l’écho leur renvoie leurs appels. Ils visitent toutes les pièces. Elles sont sales, couvertes de poussières et de grosses toiles d’araignées pendent du plafond.

     

    Arrivés à la dernière pièce, ils s’arrêtent stupéfaits. La pièce est rangée, propre. En son centre se dresse une table admirablement garnie de sept assiettes en argent, de plats de viande, de sauces fumantes, de légumes les plus variés, de sept verres en cristal, de sept serviettes de soie, de pain frais dans la corbeille à pain, de bougeoirs aux bougies rouges. Dans la cheminée des bûches n’attendent plus que l’étincelle pour répandre dans la pièce leur douce chaleur.

     

    La faim est tellement forte qu’ils pénètrent dans la pièce, s’installent à la table et mangent de bel appétit. L’aîné ose même allumer le feu. Ils sont bien. Au beau milieu de leur repas, ils entendent une voix plaintive qui leur dit :
    - Plus de lumière, encore plus de lumière !
    Ils se regardent sans parler. Au bout d’un moment, le silence est revenu et nos sept garçons prennent leurs verres pour boire. Au moment où ils approchent leurs lèvres des verres, la voix gémit à nouveau :
    - Plus de lumière, encore plus de lumière !
    L’aîné prend son courage à deux mains, allume une torche et dit :
    - Je vais voir ce qui se passe.
    - Nous t’accompagnons, disent les frères.
    Ils sortent dans le couloir, montent les escaliers. La lune éclaire les marches. Arrivés à l’étage, ils visitent les pièces sans rien trouver. Partout, la même poussière, les mêmes toiles d’araignées. Ils montent encore une volée d’escaliers et parviennent à une dernière porte tout au sommet de la tour. Ils poussent la porte mais ont un mouvement de recul. La pièce est occupée par un vieillard à la longue barbe blanche, tellement longue qu’elle touche le sol, et aux cheveux immaculés. Son visage est très pâle. Il est assis sur un vieux siège défoncé derrière une table bancale. Derrière le fauteuil se dresse un énorme tableau qui représente un chat noir aux yeux vert émeraude qui brille d’une lumière inquiétante et regarde fixement les sept garçons. Malgré leur courage , ils tremblent sous ce regard.

     

    Le vieillard n’a pas semblé voir les sept frères. Il est plongé dans un énorme livre et semble avoir des difficultés à déchiffrer. Il se met à gémir.
    - Plus de lumière, encore plus de lumière !
    Les jambes des sept frères tremblent de plus en plus. L’aîné est sans conteste le plus courageux. Il s’approche du vieillard, pris de pitié, il lève sa torche au dessus du livre tout en lui disant :
    - Voici de la lumière.

     

    Le vieil homme baisse la tête et se remet à lire avec fièvre. Il avale les pages jaunies plutôt qu’il ne les lit comme s’il craignait que la lumière ne s’éteigne avant qu’il n’ait terminé. A la dernière page, il pousse un soupir et referme le volume relié de vieux cuir aux coins d’argent noirci par les ans.
    L’homme lève la tête et en regardant l’aîné dit :
    - Je te remercie, mon garçon. Je vous remercie tous les autres de m’avoir libéré. Quand j’étais encore en vie, il y a très très longtemps, je n’aimais personne et mon cœur ne connaissait pas de pitié. Les gens me fuyaient. Je fut condamné à rester dans cette pièce sombre jusqu'à ce que j’achève la lecture de ce gros livre. Il parle de gens sages et bons. Il décrit les souffrances, les peines, les larmes, le injustices qui frappent ces gens. Il détaille aussi tous les méfaits dont je me suis rendu coupable, mon égoïsme, ma cruauté. Ils y a dans ces pages, les pleurs des mères qui veillent leurs enfants malades, la douleur des fils qui ne peuvent aider leurs parents, le désespoir des mères que leurs fils ont quittées à jamais. J’ai commencé cette lecture il y a cent ans et je ne l’avais toujours pas achevée. Seul celui qui m’éclairerait pouvait me sauver. Vous m’avez secouru ; en récompense, je vous donne ce château. Il est bien délabré mais si vous creusez dans la cave, vous trouverez sept pots d’or ; ils sont pour vous. Au moment où il prononce ses paroles, un courant d’air souffle brusquement sur la torche. Le cadet va en chercher une autre mais lorsqu’il revient, le vieillard, le livre et le chat du cadre avaient disparu.

     

    Les sept frères descendent dans la cave et trouvent les pots remplis d'or comme le vieillard le leur avait dit. Ils font venir leur mère, remettent en état le château, nettoient toutes les pièces et redonnent à la bâtisse son lustre d’antan. Jamais plus ils ne connurent ni la misère, ni la faim. Jamais ils n’oublièrent le vieillard ni le contenu de son livre qui n’était autre que le livre de la sagesse du monde.

    happy


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